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Shepard Fairey, le génial trouble-fête


Actuellement, les élèves travaillent sur l'oeuvre de l'artiste phare du mouvement artistique du moment : le Street-Art.

Toujours sur le fil de l’illégalité, Shepard Fairey est un artiste américain « borderline ». Son œuvre est mondialement connue grâce à l’affiche de soutien à la campagne présidentielle de Barack Obama qu’il crée en 2008. « Hope » a été depuis déclinée de mille façons...

Né en 1970 à Charleston en Caroline du Sud, Franck Shepard Fairey, de son vrai nom, vit aujourd’hui à Los Angeles. Il plonge dans l’univers du graphisme dès l’âge de 14 ans en dessinant des images qui seront floquées sur des t-shirt et des skateboards. Influencé par l’œuvre de Andy Warhol ou encore l’artiste russe Alexandre Rodtchenko, Shepard Fairey rentre à 18 ans à l’école de design Rhode Island School of Design et crée avec des copains la campagne de stickers André the Giant Has a Posse, littéralement « André le Géant a une bande de potes ». Ces affiches en papier, vinyles, sérigraphies ou photocopies sont placardés sur les murs de leur ville, Providence, avant de s’étendre à tout les Etats-Unis et à des dizaines de milliers d’endroits dans le monde. Pied-de-nez à la culture hip-hop, cette campagne de street art se transforme en OBEY, « obéis » et cherche à parodier la propagande américaniste.

Fondateur de différentes sociétés de graphisme depuis 1992, Shepard Fairey met son talent artistique au profit de grandes entreprises afin de réaliser des opérations marketing et virales ou des illustrations de produits. Il se spécialise ainsi dans la « guérilla marketing » avec des clients comme Pepsi, Hasbro ou Netscape pour qui il crée la mascotte de Mozilla. Il réalise les jackets des jeux vidéos « New Super Mario Bros 2 » et « Luigi’s Mansion 2 », ainsi que des pochettes d’albums pour Black Eyed Peas, Smashing Pumpkins ou Led Zeppelin. En 2012, il peint une fresque géante de 40 mètres de haut dans le 13è arrondissement de Paris.

Dont la déclinaison

se trouve aujourd'hui accrochée dans le bureau de la présidence de la république française.

Shepard Fairey vit sans cesse aux limites de la légalité. Plusieurs fois rattrapé par la loi, il doit se justifier devant les tribunaux plus d’une dizaine de fois. Tantôt en raison de graffitis sur les murs tantôt pour l’utilisation d’une image sans droits… Comme celle justement de Barack Obama, dont le photographe n’a pas été crédité. Ses arrestations n’empêchent pas Shepard Fairey de rester populaire aux Etats-Unis. Lors de certains de ses déboires avec la justice, ses expositions dans différents musées doublent leur fréquentation.

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